- 150 km de ligne à grande vitesse
- 25 sites de suivi pour l’observatoire
- 7 campagnes photographiques sur 7 ans
Le passage de la ligne à grande vitesse transforme profondément le paysage, du fait des contraintes techniques fortes liées à la construction de la voie ferrée : pente autorisée infime et rayon de courbure très faible entre la gare de départ et celle d’arrivée.
Ainsi, le choix du tracé de la ligne détermine l’empreinte de l’infrastructure dans le paysage traversé.
7 années d’observatoire photographique
L’observatoire photographique évalue l’efficacité de l’insertion de la ligne TGV dans le paysage, en confrontant les projets avec la réalité et en analysant la pertinence et l’évolution dans le temps des aménagements réalisés.
Les prises de vue sont réalisées en 25 points fixes, à différentes saisons, durant les 7 années de l’observatoire.
Un bilan en forme de retours d’expériences
Le volet paysage du bilan tire les enseignements pour les projets ultérieurs : processus et méthodologies, typologie des aménagements réalisés et rôle clé du paysagiste à toutes les étapes du processus d’aménagement de la ligne.
La méthodologie du volet paysager du bilan environnemental a été créée par Complémenterre pour le bilan environnemental de la LGV Est, et affinée pour le bilan de la lgv Rhin Rhône.
La méthodologie de l’observatoire photographique est inspirée de celle de l’observatoire photographique national des paysages.
Missions et programme
- Suivi et analyse de l’évolution des paysages et de l’insertion paysagère de l’infrastructure.
- Observatoire photographique : 25 sites de suivi, 7 campagnes de terrain, 4 saisons.
- Contrôle des engagements de l’état en matière de paysage, d’architecture et de patrimoine.
- Valeur sociale des paysages, interface avec le bilan socio-économique
- Ecologie du paysage, interface avec le suivi des milieux naturels
- Retours d’expériences pour les prochains aménagements ferroviaires, résultats et processus, aménagement et gestion